La législation française encadre de manière très stricte l'apparence et le contenu des plaques d'immatriculation des véhicules. Malgré cela, il est courant d'observer des pratiques courantes mais illégales, qui peuvent mener à des pénalités financières, des sanctions judiciaires, voire à un échec lors des inspections techniques. Il est impératif de se conformer aux normes en vigueur, qu'il s'agisse des dimensions, des couleurs ou des éléments graphiques. La personnalisation, même minime, est généralement proscrite si elle déroge aux règles établies.
\nLes conducteurs doivent être vigilants quant à la conformité de leurs plaques pour éviter des situations désagréables. Les amendes pour non-conformité peuvent être importantes, et dans les cas les plus graves, des poursuites pénales peuvent être engagées. Assurez-vous que votre plaque d'immatriculation respecte scrupuleusement le code de la route pour garantir votre tranquillité et celle des autres usagers de la route.
\nDepuis la mise en œuvre du Système d'Immatriculation des Véhicules (SIV) en 2009, les plaques doivent se conformer à des exigences strictes en matière de dimensions, de teintes et de typographie. Les bandes bleues, avec le logo européen et la lettre 'F' à gauche, ainsi que le numéro de département et le logo régional à droite, sont obligatoires. Cependant, des plaques avec des bandes noires ou sans bandes bleues, populaires notamment dans le domaine du tuning, sont strictement interdites. L'apposition d'autocollants modifiant le logo régional ou le numéro de département est également illégale, même si de nombreux vendeurs en ligne proposent de tels produits.
\nLes sanctions pour ces infractions sont significatives : une amende de 135 euros, sans retrait de points mais avec l'obligation de régulariser rapidement la situation. En cas de récidive, l'amende peut atteindre 750 euros. La Cour de Cassation a clarifié en janvier 2021 que toute altération de la plaque par collage, même si elle ne concerne que la bande départementale, est prohibée. Ne pas respecter ces règles peut entraîner la non-conformité de la plaque, et par conséquent, un refus au contrôle technique.
\nLe Code de la route est sans équivoque : l'ajout ou la substitution d'éléments sur la plaque, qu'il s'agisse d'un autocollant régional, d'un insigne de club sportif ou de tout autre emblème, est proscrit. Le non-respect de cette disposition entraîne des sanctions dissuasives. Autrefois prisées pour leur discrétion, les plaques de petit format, notamment pour les motos ou les véhicules de collection, sont désormais formellement bannies. La loi impose une dimension de 520x110 mm, et l'utilisation de formats réduits, comme ceux employés par nos voisins suisses ou italiens, expose le contrevenant à une amende de 135 euros.
\nDe plus, toute tentative de dissimuler ou de falsifier l'immatriculation à l'aide d'un film réfléchissant, d'une feuille adhésive, ou de tout autre moyen, dans le but d'échapper aux dispositifs de contrôle de vitesse, est sévèrement réprimée. Ces agissements peuvent conduire à la saisie du véhicule, et dans les cas les plus graves, à des peines d'emprisonnement. L'absence de la lettre 'F' sur la partie gauche, l'emploi de caractères non standard, l'installation de plaques non homologuées ou l'utilisation de supports illicites sont également considérés comme des infractions.