Voitures
Problèmes de catalyseur et de FAP sur Ford Puma : Un propriétaire dénonce des coûts de réparation exorbitants et le refus de prise en charge par le constructeur
2025-06-27

Un récent incident impliquant un Ford Puma, propriété d'un conducteur assidu de Monistrol-sur-Loire, a mis en lumière les défis auxquels les propriétaires de véhicules peuvent être confrontés lorsque des composants essentiels tombent en panne prématurément. Ce cas soulève des questions importantes sur la responsabilité des constructeurs automobiles face à la défaillance de pièces dites d'usure, particulièrement lorsque le kilométrage du véhicule ne justifie pas une telle dégradation. Les experts automobiles sont unanimes : la longévité attendue pour des éléments comme le catalyseur et le filtre à particules est significativement plus élevée que celle observée sur ce véhicule, impliquant potentiellement une obligation de participation du constructeur aux frais de réparation.

Le propriétaire du véhicule, identifié comme Laurent, avait acquis son Ford Puma 1.0 EcoBoost Flexifuel 125 au début de l'année 2022. En l'espace de trois ans seulement, son SUV a parcouru une distance impressionnante de 72 100 kilomètres. Bien que ce kilométrage puisse sembler élevé pour une période aussi courte, il est bien en deçà de la durée de vie habituelle des pièces concernées. Laurent avait déjà dû faire face à des soucis mécaniques par le passé, notamment le remplacement d'un injecteur à 64 000 km en octobre dernier, suivi d'une régénération forcée du filtre à particules en mars. Ces interventions précédentes auraient dû être des signaux d'alerte quant à la santé de son véhicule.

La situation a pris une tournure dramatique lorsque le catalyseur et le filtre à particules du Puma ont simultanément cessé de fonctionner. Le diagnostic du garagiste a révélé une double défaillance, entraînant un devis de réparation substantiel de 3 543 euros, à la charge exclusive du propriétaire. Initialement optimiste quant à une prise en charge par Ford, Laurent a été désagréablement surpris par la réponse du constructeur. Ford a rejeté toute responsabilité, arguant que ces pièces sont sujettes à l'usure normale. Cette position a naturellement poussé Laurent à chercher justice et à contester la décision de l'entreprise.

L'analyse par des spécialistes automobiles tend à donner raison à Laurent. Bien que le catalyseur et le FAP soient en effet des pièces d'usure, leur durée de vie moyenne dépasse généralement les 150 000 kilomètres. Étant donné que le véhicule de Laurent n'a que trois ans et un kilométrage relativement bas pour une telle défaillance, l'application d'un taux de vétusté complet est jugée inappropriée. Sur la base du kilométrage actuel, les experts estiment que Ford devrait assumer une part significative des coûts : environ 60% pour le catalyseur et 70% pour le FAP. Cela réduirait considérablement la somme à débourser par Laurent, transformant une dépense prohibitive en un montant plus raisonnable.

Ce cas met en lumière l'importance pour les consommateurs de connaître leurs droits et de ne pas hésiter à solliciter l'aide d'experts en cas de litige avec un constructeur automobile. La persévérance et le recours à des conseils éclairés peuvent faire toute la différence, surtout lorsque les sommes en jeu sont considérables et que la position initiale du fabricant semble injustifiée au regard des standards de l'industrie.

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