Face à une recrudescence inquiétante du trafic de stupéfiants, notamment sur l'axe entre Barcelone et Perpignan, les forces de l'ordre espagnoles ont décidé de durcir considérablement leur politique de surveillance routière. Cette intensification des contrôles vise spécifiquement les véhicules en provenance de France, et plus particulièrement ceux arborant des plaques d'immatriculation provisoires. L'objectif est clair : freiner le flux de drogues en provenance de la péninsule ibérique.

Les automobilistes français sont désormais directement concernés par ces nouvelles mesures. En effet, les véhicules équipés de plaques commençant par «WW» sont systématiquement arrêtés et vérifiés par les autorités espagnoles dès qu'ils sont repérés. La raison de cette vigilance accrue réside dans le fait que ces plaques temporaires, faciles et peu coûteuses à obtenir, sont malheureusement utilisées par des individus peu scrupuleux pour maquiller des véhicules volés et faciliter des activités illégales. Il est donc fortement conseillé aux conducteurs possédant ce type de plaque de se munir d'un justificatif d'achat de leur véhicule, tel qu'un bon de commande, afin de prouver sa légitimité en cas de contrôle.

En conclusion, si vous envisagez de vous rendre en Espagne cet été, soyez avertis de ces nouvelles dispositions. La coopération transfrontalière dans la lutte contre le crime organisé est essentielle pour garantir la sécurité de tous. Ces mesures, bien que potentiellement contraignantes pour les vacanciers, sont mises en place dans un objectif louable de préservation de l'ordre public et de protection de la société contre les fléaux du trafic de drogues. Il est du devoir de chacun de comprendre et de respecter ces régulations pour contribuer à un environnement plus sûr et plus juste.