Une résidente de Limoges, enceinte de sept mois, se retrouve dans une situation délicate après l'achat d'une voiture d'occasion. Découverte d'un vice caché, changement inattendu de motorisation et révélation choquante : le véhicule est signalé comme volé en Espagne. Cette série d'événements bouleverse non seulement sa vie quotidienne mais aussi son avenir financier.
Au-delà des problèmes techniques et administratifs, cette affaire soulève également des questions importantes sur la transparence et la responsabilité des garagistes dans les transactions automobiles. Face à un silence persistant du garage concerné, elle envisage désormais des mesures légales pour régler ce différend.
Amélie*, habitante de Limoges, décide de changer de voiture suite à une nouvelle grossesse. En octobre 2024, elle achète un véhicule d'occasion auprès d'un garage dans le Lot. Malheureusement, peu après l'achat, des anomalies mécaniques apparaissent rapidement, notamment un problème d’embrayage nécessitant des réparations coûteuses. Pire encore, elle découvre que le moteur ne correspond pas à celui annoncé initialement.
Les premiers signes d’un problème surviennent dès la première semaine d’utilisation. Un bruit inhabituel et une sensation anormale au niveau de l’embrayage alertent Amélie, qui contacte immédiatement le garage vendeur. Après un diagnostic effectué par un mécanicien local, il s'avère que le kit embrayage doit être remplacé, entraînant des frais supplémentaires de 159 euros. Lorsqu'elle sollicite le garage pour couvrir ces dépenses, ils refusent en arguant qu’il s’agit de pièces d’usure. Plus tard, grâce à une assistance juridique, elle obtient une reconnaissance partielle de leur erreur concernant la motorisation. Cependant, cette victoire reste limitée face aux nombreuses frustrations accumulées.
Le cauchemar d’Amélie prend une tournure encore plus dramatique lorsqu’un futur acheteur découvre que le véhicule est répertorié comme volé en Espagne. Cette information met fin à toute possibilité de vente et laisse Amélie sans solution viable pour se débarrasser du véhicule problématique.
Alors qu’elle tentait de vendre la voiture pour éviter davantage de complications, un acheteur potentiel réalise une vérification via Histovec, un service gouvernemental permettant de consulter l’historique des véhicules. La surprise est de taille : le numéro de série du véhicule figure dans une base de données de voitures volées en Espagne depuis 2016. Bien que l'immatriculation française soit valide, cette révélation plonge Amélie dans une profonde incertitude quant à l’utilisation légale du véhicule. Elle contacte alors le commissariat pour officialiser les faits et informe le garage de cette nouvelle complication. Malgré ses efforts pour engager un dialogue constructif avec le directeur, aucun progrès notable n’a été observé depuis mi-avril. Maintenant confrontée à des paiements mensuels pour un crédit automobile inutilisable, Amélie envisage sérieusement de poursuivre légalement le garage pour obtenir justice.