La fin des vacances marque le retour de nombreux défis pour les résidents des Goudes à Marseille. Parmi ces difficultés, la circulation automobile et le stationnement constituent des enjeux majeurs. Avec une affluence toujours croissante, notamment durant les vacances de Pâques, les habitants se trouvent confrontés à des conditions routières désastreuses malgré les intempéries. Christian, un cycliste aguerri de 62 ans, exprime son inquiétude face au comportement imprudent des automobilistes. Selon lui, cette zone semble être perçue comme un endroit sans règles, où chacun peut faire n’importe quoi, menaçant ainsi la sécurité des autres usagers.

Les touristes et visiteurs contribuent également à l’encombrement persistant. Clara, une jeune femme de 23 ans qui fréquente régulièrement les Goudes, explique que même avec de bonnes intentions, il est difficile de trouver un emplacement adéquat pour se garer. Ce problème récurrent engendre un véritable casse-tête, car dès qu’une personne commence à stationner, cela crée une chaîne de réactions entraînant d’autres voitures à occuper des espaces non prévus à cet effet. Cette situation génère frustration et anxiété chez tous les utilisateurs de la route.

Pour améliorer la qualité de vie dans ce quartier, les résidents proposent des solutions innovantes visant à limiter l'utilisation de la voiture individuelle. Jean-Louis Lomagno, vice-président du comité d'intérêt de quartier, suggère l'installation d’un parking couplé à divers modes de transport alternatifs tels que des bus, des vélos ou encore des trottinettes électriques. La municipalité des 6e et 8e arrondissements de Marseille répond favorablement à cette demande en renforçant les infrastructures de transports publics. Depuis quelques semaines, plusieurs stations supplémentaires de vélos électriques ont été ajoutées, offrant ainsi plus de flexibilité aux voyageurs. Par ailleurs, la présence accrue des forces de l’ordre et des médiateurs pendant les périodes de forte affluence permet de mieux gérer les flux de véhicules et d’améliorer la cohabitation entre différents usagers de la route. Ces initiatives démontrent que grâce à la collaboration entre citoyens et autorités locales, il est possible de transformer un lieu populaire en un espace harmonieux et respectueux de tous.