Dans le paysage des mobilités françaises, la voiture reste un mode de transport incontournable pour une large majorité. En effet, près de trois quarts des individus affirment compter sur ce moyen dans leur quotidien. Parmi eux, plus d’un tiers considère cette dépendance comme particulièrement marquée, surtout chez les personnes vivant en milieu rural ou appartenant à la tranche d’âge 35-64 ans. Cependant, ces habitudes traditionnelles subissent aujourd’hui des transformations significatives.

Les alternatives à l’automobile connaissent un essor notable depuis quelques années. Ainsi, le vélo, le scooter, la moto ainsi que la trottinette se positionnent comme des solutions croissantes pour les trajets fréquents. Ces nouveaux comportements s'expliquent notamment par une recherche accrue de praticité et de rapidité dans les déplacements. À noter également que, contrairement aux idées reçues, le coût n’est pas toujours le critère prédominant dans le choix du mode de transport ; il varie selon les utilisateurs, avec une importance moindre pour les automobilistes comparativement aux usagers des transports publics.

L’étude met également en lumière l’intérêt grandissant pour la location de véhicules. Une majorité des Français perçoit cette option favorablement, et nombreux sont ceux qui ont déjà eu recours à ce service, témoignant généralement d'une satisfaction élevée. De plus, une part non négligeable des détenteurs de voitures serait prête à envisager leur abandon au profit de modes de transport partagés, révélant ainsi une volonté de changement et une adaptation progressive vers des pratiques plus collaboratives.

Face à ces évolutions, il devient clair que les mentalités concernant les moyens de transport ne cessent de se transformer. Ces tendances montrent un désir croissant d’optimisation et de durabilité dans les déplacements, indiquant une société française plus encline à adopter des solutions adaptées aux besoins modernes tout en préservant son environnement.