En 2024, une technologie automobile spécifique a connu une croissance significative en Chine, dépassant le million d'unités vendues et représentant désormais 6 % du marché. Ce chiffre contraste avec les 28 % attribués aux véhicules électriques purs. Cette tendance pourrait s'étendre à d'autres régions comme l'Europe et les États-Unis grâce à des acteurs majeurs tels que Stellantis, Volkswagen ou Leapmotor. Ces marques proposent déjà des modèles hybrides rechargeables équipés d'un prolongateur autonome (EREV). Bien qu'en Europe la réglementation prévoie une transition complète vers l'électrique d'ici 2035, certains experts pensent que ces véhicules pourraient trouver leur place si des exceptions sont accordées.

Un engouement croissant pour les EREV dans plusieurs pays

Dans un contexte où les technologies automobiles évoluent rapidement, la Chine est devenue un terrain fertile pour les véhicules EREV. En effet, selon une étude récente, ces voitures ont gagné une part importante du marché chinois, atteignant près de 6 %. À l'international, des entreprises telles que Stellantis et Volkswagen ont également adopté cette technologie. Stellantis projette ainsi de commercialiser une version EREV de son célèbre pick-up Ram 1.500 aux États-Unis, tandis que Volkswagen envisage de lancer un modèle similaire sous sa marque Scout. De plus, au salon automobile de Shanghai, un SUV doté d'une motorisation hybride avancée a été présenté par le groupe allemand. En Europe cependant, bien que près d’un quart des consommateurs y songent après avoir découvert cette option, des obstacles règlementaires subsistent, notamment avec l’objectif fixé de passer à un marché exclusivement électrique d'ici 2035.

D'un point de vue journalistique, ce phénomène illustre parfaitement comment les besoins spécifiques des marchés peuvent influencer l'adoption de nouvelles technologies. Les EREV semblent offrir une solution intermédiaire idéale pour répondre aux exigences des conducteurs tout en respectant les normes environnementales actuelles. Cela souligne également l'importance d'une flexibilité législative qui permette aux constructeurs d'adapter leurs stratégies aux réalités locales, tout en poursuivant l'objectif global de réduction des émissions de carbone.