Le programme de leasing social s'apprête à faire son grand retour, constituant un levier majeur pour démocratiser l'accès aux véhicules électriques en France. Cette initiative, bien que renouvelée pour une durée étendue jusqu'en 2030, connaîtra des ajustements significatifs en termes de générosité financière. L'objectif principal demeure d'offrir une solution de mobilité propre aux ménages modestes, tout en stimulant le marché des voitures électriques. Cependant, la diminution de l'aide individuelle par véhicule et l'évolution des conditions d'éligibilité redéfiniront la portée et l'impact de ce dispositif crucial.
La nouvelle mouture du leasing social, effective dès septembre 2025, se distinguera par un financement innovant via les certificats d'économies d'énergie (CEE), remplaçant les subventions précédentes. Cette modification budgétaire se traduira par une aide unitaire réduite, influençant directement les mensualités proposées aux bénéficiaires. Malgré cette révision à la baisse, le programme prévoit de soutenir l'acquisition de 50 000 voitures électriques, avec une part dédiée aux zones à faibles émissions (ZFE), soulignant ainsi une volonté continue d'améliorer la qualité de l'air et de promouvoir une transition énergétique équitable.
\nLe dispositif de leasing social sera relancé en septembre 2025, visant à rendre les véhicules électriques accessibles aux foyers modestes grâce à des loyers abordables. Après une première année réussie ayant permis à 50 000 ménages de bénéficier de cette aide, le gouvernement a publié un arrêté détaillant les nouvelles modalités du programme. L'enveloppe globale allouée au dispositif s'élève à 369 millions d'euros, provenant désormais des certificats d'économies d'énergie (CEE). Cette nouvelle source de financement marque un changement significatif par rapport à l'année précédente et reflète une approche différente pour soutenir la mobilité électrique.
\nEn conséquence, le montant de l'aide individuelle par véhicule sera revu à la baisse, passant de 13 000 euros en 2024 à 7 380 euros pour cette nouvelle édition. Cette diminution aura un impact direct sur les mensualités, rendant potentiellement plus difficile l'accès à des offres inférieures à 100 euros par mois. De plus, le leasing social ne sera plus cumulable avec le bonus écologique dans sa version du 1er janvier 2025, bien que des ajustements de ce dernier soient attendus en juillet. Malgré ces modifications, l'objectif reste de soutenir 50 000 locations de voitures électriques, avec une attention particulière portée aux ménages résidant ou travaillant dans des zones à enjeu pour la qualité de l'air, telles que les ZFE, dont la liste sera précisée prochainement par l'Ademe. Le prolongement du programme jusqu'en 2030 témoigne de l'engagement à long terme du gouvernement envers la transition vers une mobilité plus propre, en dépit des défis financiers et des ajustements nécessaires des conditions d'éligibilité.
\nLe programme de leasing social est confirmé jusqu'en 2030, offrant une perspective à long terme pour la promotion des véhicules électriques. Cependant, cette pérennité s'accompagne d'un cadre financier moins avantageux pour les bénéficiaires. La réduction de l'aide par véhicule et l'impossibilité de cumuler le leasing social avec la version actuelle du bonus écologique impliquent que les loyers mensuels seront probablement plus élevés que ceux observés en 2024. Le gouvernement devra affiner les critères d'éligibilité, notamment les plafonds de revenus, pour s'assurer que l'aide reste ciblée et efficace.
\nMalgré ces restrictions, l'extension du dispositif jusqu'en 2030 représente une opportunité majeure pour l'industrie automobile et pour l'environnement. En visant un volume de 50 000 véhicules loués et en intégrant une dimension géographique liée aux zones à faibles émissions (ZFE), le leasing social contribue activement à la décarbonisation des transports et à l'amélioration de la qualité de l'air dans les agglomérations. La liste des modèles éligibles, probablement des citadines produites en Europe et dont le prix ne dépassera pas 47 000 euros, sera dévoilée dans les semaines à venir. Cette mesure gouvernementale, malgré une aide financière moins généreuse, est essentielle pour encourager l'adoption massive des véhicules électriques et atteindre les objectifs de transition énergétique, tout en répondant aux besoins de mobilité des ménages à faibles revenus.